Une salle de bain presque zéro déchet et une routine beauté naturelle… Ça fait rêver quand on commence à vouloir être plus écolo! Toutefois il n’est pas toujours évident de se repérer parmi le large choix de marques de cosmétiques que l’on trouve aujourd’hui. Choisir son déodorant naturel peut donc s’avérer compliqué. Parce qu’on veut de l’éthique, du sain et de l’écologique, oui, mais on veut aussi des produits pratiques, agréables à utiliser et efficaces, surtout en ce qui concerne les déodorants.
De mon côté, j’en ai testé plusieurs avant de trouver celui qui me convenait. Je les ai tous présentés sur ma page instagram (comment ça tu ne me suis pas encore là-bas? Viens vite rejoindre l’aventure) ainsi que mes petits déboires! Ça a été l’occasion d’échanger avec certain.e.s et de constater que choisir son déodorant naturel et trouver LE déodorant n’était pas une mince à faire. C’est pourquoi j’ai décidé de vous faire part de mes observations et réflexions. Le but de ce comparatif n’est évidemment pas de dévaloriser des marques au profit d’autres. Nous sommes tou.s.tes différent.e.s et ce qui peut me convenir à moi ne vous conviendra peut-être pas à vous. C’est pourquoi j’ai essayé de rester la plus objective possible pour que chacun-e puisse choisir son déodorant naturel en fonction de sa situation personnelle.
Toutes les marques qui composent ce comparatif sont des marques engagées et les compositions des produits sont toutes saines. Je les départage selon les critères suivants : efficacité, composition et transparence, texture, praticité, contenant et démarche zéro déchet pour aller plus loin et prix.
J’espère que ce comparatif pourra t’aider ne serait-ce qu’un peu à choisir ton déodorant naturel et pourquoi pas te faire découvrir ton prochain déodorant!
Vous hésitez à passer au déodorant naturel?
Voici pourquoi tu devrais sauter le pas.
Leur composition.
Comme beaucoup de cosmétiques conventionnels, ils peuvent contenir des substances controversées pour la santé mais aussi pour l’environnement. Les déodorants conditionnés en aérosols par exemple sont particulièrement polluants. La pollution de l’air est causée par de nombreuses substances telles que l’azote, le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils (COV). Beaucoup d’aérosols libéreraient ces COV qui, en présence de la lumière du soleil, peuvent produire de l’ozone dans la plus basse couche de l’atmosphère. Ils peuvent occasionner des troubles respiratoires tels que l’asthme par exemple, mais aussi irritation des yeux, troubles cardiaques et du système nerveux, des céphalées et des nausées.
Leur emballage.
Beaucoup sont emballés dans du plastique, à usage unique, ce qui en fait un emballage extrêmement polluant qui à plus de chance de finir dans l’environnement, enfouis ou incinéré que d’être recyclé (par ailleurs le plastique ne peut être recyclé à 100 % et seulement 3 fois au cours de sa vie, ce qui ne règle donc pas le problème). En supermarché conventionnel on trouve peu voir pas d’alternatives. Le plastique est issu du pétrole, une matière première très polluante à l’extraction et épuisable. La seconde matière la plus plébiscitée étant l’aluminium, bien que recyclable à 100 % les emballages produits à ce jour ne contiennent pourtant pas ou peu de matière recyclée.
Leur fabricant.
Les cosmétiques conventionnels sont, pour beaucoup, produits et vendus par des grands groupes qui, ayant pourtant les moyens financiers, ne font aucun effort pour améliorer leur impact environnemental sur l’ensemble de leur chaîne de production en intégrant le concept de l’éco-conception, à moins d’y être contraints ou de craindre de perdre des parts de marché et même comme ça, ils sont plutôt du genre à faire le minimum (cf : les grands groupes qui commercialisent depuis peu des shampoings solides sans emballage plastique pour s’attirer les bonnes grâces des consommateurs qui veulent être plus écolos). Pas de réel engagement, ni de réel éthique donc, et si on a le privilège du choix (financier, géographique, temps etc) alors personnellement, je préfère ne pas encourager leur démarche en leur donnant mon argent.
Évidemment, tous les produits disponibles en supermarché ne sont pas mauvais, il y a quelques jolis produits tout de même sur leurs étagères.
Les ingrédients à éviter de manière générale.
- Les parabens : méthylparabène, butylparaben et propylparabène, le dernier étant un parabène à chaîne longue qui est utilisé comme conservateur. C’est un perturbateur endocrinien* fortement impliqué dans le dérèglement hormonal. En 2013, le Comité scientifique européen (CSSC) a d’ailleurs recommandé un abaissement des concentrations maximales autorisées, jugeant, pour lui comme pour le butylparabène, que « les preuves de la sécurité de leur usage dans les cosmétiques n’ont toujours pas été apportées ».
- Le cyclopentasiloxane, un dérivé du silicone. Il est fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien, même si les charges sont moins lourdes que pour le propylparabène.
- L’aluminium et sels d’aluminium, par principe de précaution. C’est un ingrédient controversé, à ce jour, les études scientifiques s’enchaînent et se contredisent donc nous n’avons aucune certitude sur sa dangerosité mais puisqu’il est tout à fait possible de trouver des produits efficaces qui n’en contiennent pas, autant s’en passer.
- L’alcool, par principe de précaution. Ce dernier est utilisé comme conservateur, selon certaines cosmétologues il est extrêmement desséchant et a des propriétés relativement néfastes : rougeurs, irritations, picotement. Encore une fois, puisqu’on peut facilement faire sans, autant s’en passer. L’alcohol denat est un allergisant.
- Les additifs : tels que le triclosan, un anti-bactérien synthétique mais également reconnu comme perturbateur endocrinien.
- Le phénoxyéthanol : un conservateur irritant, issu du pétrole et toxique pour l’environnement.
- Butane, isobutane, propane : des gazes utilisés dans les déodorants à aérosols. Ils sont nocifs pour l’environnement (contribuent à la pollution de l’air) mais aussi pour l’organisme.
*On juge ces substances nocives en ce qu’elle perturbe notre système hormonal, on les suspecte notamment de nombreux effets sur la santé comme l’impact sur la reproduction et la fertilité.
Les ingrédients à éviter si vous avez la peau fragile / sensible.
- Le bicarbonate de soude.
- Les allergènes : on compte vingt-six molécules parfumantes classées allergisantes, leur étiquetage est obligatoire. Beaucoup de déodorants et antitranspirants conventionnels en contiennent.
Les ingrédients à éviter si vous êtes enceintes, que vous allaitez, pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou souffrants de certaines maladies.
- Les huiles essentielles ou certaines huiles essentielles pour les personnes souffrants de certaines maladies (toujours se renseigner avant d’adopter un produit qui en contient).
Ceci étant dit, place au comparatif des 5 déodorants de marques indépendantes, éthiques et écologiques que j’ai testé ces deux dernières années pour aider à choisir son déodorant naturel.
Le déodorant Les Petits Prodiges au charbon et à l’eucalyptus.
Les Petits Prödiges est une marque de cosmétiques dits naturels, éco-responsables et fabriqués en France dans un laboratoire du sud de la France, dont sont à l’origine 2 femmes, Camille et Clémentine, vive l’entrepreneuriat féminin!
On est divisé à la maison pour ce déodorant. Ça a été un flop pour moi en ce qui concerne l’efficacité. Monsieur lui, de son côté, l’a plutôt apprécié. De manière générale je trouve qu’il est très pratique d’utilisation. En revanche il ne s’inscrit pas assez dans une démarche zéro déchet. Je trouve aussi qu’il est un peu cher en comparaison à d’autres déodorants naturels du marché qui ont une démarche écologique plus poussée.
Les points forts.
- Sa composition : il est 100 % d’origine naturelle, vegan et exempt de toutes substances controversées (sans aluminium, sans conservateur, sans parabène).
- Son contenant : un tube en carton recyclable pour bannir le plastique de sa salle de bain. Il est léger et facilement transportable.
- Sa praticité : Il est très pratique d’utilisation et se bloque naturellement au fur et à mesure que l’on pousse vers le haut, comparé à l’emballage similaire de Comme Avant, qui fait redescendre le baume en bas à chaque fois et qu’on ne peut bloquer qu’en maintenant une pression.
- Son efficacité (pour Marc) : utilisé sur toute une journée de travail physique sans retouche et il en était très content.
Les points faibles.
- Sa composition : il contient du bicarbonate de soude, un ingrédient complètement naturel et biodégradable mais attention pour les peaux fragiles, il peut irriter. Ça a été mon cas. Leur gamme comprend un déodorant peaux sensibles cependant, à tester! Manque de transparence également au niveau de l’origine des ingrédients pour lesquels on ne trouve aucune information en comparaison à Comme Avant Bio ou Endro, qui le précisent nettement dans leur description produit.
- Son contenant : pour un emballage similaire à celui de Comme Avant, celui-ci n’est pas rechargeable et ne s’inscrit donc pas dans une démarche zéro déchet. De plus, à la fin du déodorant, la matière est plus difficile à récupérer.
- Sa texture : le déodorant à tendance à s’effriter et laisse des traces blanches en séchant sur la peau.
- Son efficacité (pour moi) : il n’est pas assez efficace, nécessite des retouches dans la journée et ne bloque pas les mauvaises odeurs.
- Son prix : 9,90, pour lequel je suis un peu mitigé. C’est un prix très correct pour un cosmétique naturel qui dure plus longtemps qu’un cosmétique conventionnel et qui est de meilleure qualité mais à titre de comparaison c’est le même prix que celui de Comme Avant pour des promesses inférieures. Le déodorant ne dispose pas de labels, les ingrédients sont naturels mais pas bio et nous n’avons pas d’informations sur leur qualité et leur provenance. Peut-être cela s’explique-t-il par le degré de développement de l’entreprise.
Le déodorant solide Comme Avant Bio.
Comme Avant est une entreprise indépendante qui propose à la vente des cosmétiques fabriqués artisanalement dans son atelier près de Marseille. Elle a pour ambition de revenir à l’essentiel avec des produits du quotidien aux compositions simples et naturelles : comme avant!
Leur déodorant présente de nombreux points forts! Il n’est pas assez efficace sur Monsieur et moyennement sur moi. De plus nous n’avons pas été séduits par son odeur prédominante de cacao. Nous n’y sommes pas habitués en cosmétique et elle ne fait pas d’effet “Fraîcheur.” qu’on apprécie avec les déodorants. Ce point est tout à fait personnel.
Les points forts.
- Sa composition : elle est saine, minimaliste et biodégradable. Seulement 4 ingrédients composent ce déodorant : beurre de cacao, cire de carnauba, citrate de triéthyle, poudre d’iris de Florence. Petit bonus : il ne contient pas de bicarbonate de soude ni d’huiles essentielles. C’est donc un allié pour les peaux sensibles et pour les femmes enceintes et allaitantes. Il est certifié bio (cosmos organic), slow cosmétique (le label le plus exigeant en terme de cosmétiques) et vegan. J’en profite pour féliciter la marque pour sa transparence quant à l’origine des ingrédients qu’on retrouve facilement dans la description produit.
- Sa texture : le déodorant à une texture solide qui s’applique comme un baume. La sensation est très agréable et il fournit une bonne hydratation! Aucune irritation donc même après rasage. Il supporte également très bien la chaleur, il ne fond pas.
- Son contenant : il est en carton et il est rechargeable. Aux commandes suivantes il est possible de n’acheter que les recharges sans nouveau contenant. On apprécie la démarche zéro déchet! Il est plutôt petit et très léger ce qui facilite son transport : dans le sac à main, une sacoche et même pour partir en séjour.
- Son prix : 9,90, (7,30 pour la recharge seule mais dispo par 3 seulement à l’achat) cela peut paraître beaucoup quand on est habitué aux cosmétiques conventionnels mais pour un déodorant naturels, aux ingrédients de qualité, fabriqué artisanalement en France c’est tout à fait raisonnable. Surtout qu’en plus, il est bien plus durable que les déodorants en spray ou à bille. Sur leur site internet ils mentionnent qu’il dure deux fois plus longtemps qu’un déo spray. Je n’ai aucun mal à les croire, j’en suis persuadée.
Les points faibles.
- Son efficacité : comme énoncé plus haut ce déodorant n’a pas été assez efficace pour nous. Il convient parfaitement pour une journée chill à la maison, mais il n’est pas adapté à mon métabolisme pour une journée chargée ou une activité physique.
- Sa praticité : j’ai trouvé son emballage obsolète pour appliquer le déodorant. Le poussoir ne se bloque pas tout seul, il faut donc maintenir le poussoir avec un doigt pendant qu’on applique le déodorant. Du coup j’ai choisi l’option suivante : enlever le stick baume de son emballage pour l’appliquer. Et ça fonctionne très bien comme ça! Comme il supporte bien la chaleur même en été je n’en ai pas plein les doigts mais du coup on se retrouve avec un emballage qui sert un peu à rien. J’ai acheté mon déodorant il y a plusieurs mois maintenant, peut-être ce souci est-il réglé désormais!
- Sa texture : je l’ai trouvé difficile à appliquer tout de suite en sortant de la douche. Si le corps est frais il ne glisse pas correctement et on ne peut pas l’étaler. Je recommande d’attendre un petit quart d’heure. Après avoir bouger un peu, la peau est plus chaude et il s’applique beaucoup mieux.
Le déodorant Endro à la menthe.
Endro est une marque bretonne qui proposent des produits cosmétiques qui se veulent simples et transparents. Les formules sont courtes et inspirées du DIY, Bio et 100 % naturelles. Boris et Marion, les co-fondateurs ont pour ambition de prouver que des produits naturels peuvent être très efficaces et zéro déchet…
De mon côté je suis conquise. Effectivement du côté de la composition il n’y a rien de révolutionnaire. Ce sont les ingrédients de base de la plupart des recettes de déodorants fait maison qu’on trouve sur la toile. Il a toutefois le mérite d’être bien fait, bien équilibré, de nous faire gagner du temps et il nous évite les ingrédients qu’on entasse dans la salle de bain!
Les points forts.
- Sa composition : simple, saine, minimaliste et biodégradable. 5 Ingrédients seulement dont on retrouve noir sur blanc le pays d’origine et ça, ça fait plaisir aussi. Félicitation à Endro pour sa transparence. Ca nous permet de constater que 3 ingrédients sur 5 sont d’origine française, c’est chouette, comparé à Comme Avant par exemple qui n’utilise aucun ingrédient local. Ils sont tous certifiés ou approuvés COSMOS (le référentiel COSMOS définit les critères que les sociétés doivent respecter pour garantir aux consommateurs que leurs produits sont de véritables cosmétiques biologiques ou naturels fabriqués selon les pratiques de durabilité les plus élevées possibles).
- Sa texture : d’apparence solide, le déodorant fond instantanément au contact de la peau pour s’appliquer comme un baume. Il est très rapidement absorbé par la peau : aucune tache remarquée sur mes vêtements. Petit bonus : une petite quantité est suffisante puisque qu’il s’étale facilement, ça en fait un produit très économique.
- Son contenant : il est en verre et complètement en verre. Pas de couvercle en plastique pour ce petit pot original d’inspiration conserve maison! De quoi nous inspirer pour des DIY récup et upcycling. Si on ne souhaite pas le conserver la marque à penser à tout : ils sont aussi consignés. On peut les rapporter, après avoir retirer l’étiquette et les avoir nettoyer, dans les points de vente Endro pour qu’ils soient remplis de nouveau par Endro et remis en circulation.
- Sa praticité : le déodorant s’applique au doigt ou avec une spatule (vendue par Endro ou vous pouvez prendre ce que vous avez déjà chez vous, c’est mon cas : j’utilise un couvert en bois distribué par un point de vente de repas à emporter que j’ai conservé pour cet usage). Il fond immédiatement au contact de la peau fraîche ou non.
- Son efficacité : c’est le déodorant que j’ai trouvé le plus efficace. Je n’ai pas besoin de retoucher dans la journée même si je suis très active. L’odeur de menthe est, non seulement fraîche et agréable mais aussi persistante sur les aisselles pendant un petit moment, ce que j’apprécie également.
- Son prix : 9 euros. Encore une fois, cela peut paraître beaucoup mais c’est tout à fait raisonnable pour un produit de cette qualité (bio, fabriqué en France, contenant en verre plus onéreux + consigne) et surtout aussi économique. Le déodorant dure plusieurs mois, le premier m’a duré 5 mois (sans rire) donc c’est totalement amortis.
Les points faibles.
- Sa composition : ce déodorant contient du bicarbonate et de l’huile essentielle, il ne conviendra donc pas à tout le monde. Endro propose également un déodorant sans huile essentielle ainsi qu’un déodorant sans bicarbonate de soude : à tester donc!
- Son contenant : le verre n’est pas très épais en comparaison au contenant de Clémence et Vivien par exemple. Il ne pardonne pas la chute! J’ai fait tombé mon premier pot de mon placard de salle de bain soit une quinzaine de centimètres et malheureusement j’ai gâché la fin de mon déodorant. Soyons clairs, ce n’est pas la faute d’Endro si je suis maladroite : ami.e.s peu habiles, vous êtes prévenus ahah.
Les déodorants Clémence et Vivien, l’herbacé (menthe poivrée et sauge) et vanille.
Clémence et Vivien est une marque française de cosmétiques naturels fabriqués en France en circuit court et éco-pensés. Les produits se veulent accessibles avec des prix abordables et son conditionnés dans des contenants aux matériaux durables.
Mon avis.
J’ai testé deux versions de ce déodorant. L’herbacé à la menthe poivrée et à la sauge qui contient des huiles essentielles et du bicarbonate de soude. Ainsi qu’un de leurs déodorants pour peau sensible sans huile essentielle ni bicarbonate de soude : celui à la vanille. Les deux m’ont convaincu avec une préférence pour l’herbacé et son parfum frais.
Les points forts.
- Sa composition : vegan et composée à 100 % d’ingrédients d’origine naturelle. La liste d’ingrédients est courte et transparente. Il est également certifié COSMOS ORGANIC ce qui est un bon indicateur de la qualité du produit et des engagements de l’entreprise.
- Sa texture : une texture crème agréable au toucher et le fini n’est pas gras.
- Son contenant : il est conditionné dans un petit pot en verre épais. Le verre est un des matériaux les plus sains et durables. Il bénéficie de très bons taux de recyclage en France : 100 % en fait et recyclable à l’infini. Le pot est également facilement réutilisable : pot à épices, cosmétiques maison par ex.
- Sa praticité : il s’applique au doigt. On le prélève facilement grâce à sa texture crème et il s’applique également très bien.
- Son prix : 7, 90 euros. Ce qui permet d’en faire un des déodorants naturels de marque française et engagée les plus abordables. C’est vraiment super car ça permet de rendre plus accessible le mieux consommer.
- Son efficacité : j’ai été satisfaite par les deux versions. Prévoir une possible retouche en cas de canicule.
Les points faibles.
- Sa composition : je regrette le manque de transparence de la marque sur l’origine de ses ingrédients. On ne trouve pas d’informations contrairement aux déodorants d’Endro ou de Comme Avant Bio. Même si le produit bénéficie de la certification COSMOS ORGANIQUE qui est un gage de durabilité et de qualité, personnellement en tant que consommatrice j’aime avoir le plus d’informations possibles afin de faire mes choix en conscience. Pour les personnes ayant la peau sensible : éviter l’herbacé et préférer la vanille qui ne contient pas d’huile essentielle ni de bicarbonate de soude.
- Le contenant : si on veut aller plus loin dans la démarche zéro déchet et de durabilité une consigne serait la bienvenue à l’image du déodorant Endro. En effet, même si le verre est un super matériau, à raison d’un déodorant tous les 3 mois, on se retrouve avec 4 pots par an. On peut ne pas avoir besoin de les conserver tous. Sans compter la fabrication et le recyclage plutôt gourmands en énergie. Peut-être que la consigne ferait monter le prix des déodorants et qu’ils seraient donc moins abordables. Alors, l’un dans l’autre, il n’y a pas de solutions parfaites. Le but de cet article est de questionner et de comparer alors évidemment, je tatillonne. Cela reste beaucoup mieux qu’un emballage composé à 100 % de plastique.
Le déodorant Si Les Plantes Coco Nature.
Le dernier déodorant et pas des moindres. C’est sûrement celui dont vous avez le moins entendu parlé, voir pas du tout. En effet, il s’agit d’une petite entreprise locale pour moi qui suit de la région nantaise. Le laboratoire Si Les Plantes est à Ancenis, on y fabrique des cosmétiques naturels de façon artisanale. L’entreprise a deux valeurs principales. La conscientisation des consommateurs de cosmétiques pour qu’ils fassent des choix plus réfléchis et développent leur esprit critique face aux messages publicitaires de l’industrie conventionnelle. Ainsi que la valorisation de l’agriculture paysanne et des produits artisanaux pour un monde solidaire.
Mon avis.
C’est mon coup de coeur de ma sélection et c’est celui qui me permet d’avoir le moins d’impact environnemental possible. Il est naturel et biodégradable, réellement zéro déchet et fabriqué près de chez moi. Il me permet de soutenir une petite entreprise et je peux l’acheter en direct à mon épicerie vrac. Double soutien au commerce de proximité et à l’économie locale. En plus, il est efficace.
Les points forts.
- Sa composition : une formulation simple, composée d’ingrédients naturels. On trouve de l’huile de coco, du bicarbonate de soude, de la fécule de maïset de la cire de carnauba. Il est même certifié Nature & Progrès.
- Sa texture : 100 % solide il se présente sous forme de stick. Il fond au contact de la peau pour s’appliquer comme un baume.
- Son contenant : il est proposé à la vente mais on peut très bien le refuser. Il s’agit d’une boîte en métal. Le déodorant lui, est vendu en boutique sans emballage aucun. Je salue la démarche 100 % zéro déchet.
- Sa praticité : son format solide en stick permet une bonne prise en main et il ne colle pas aux doigts. Il suffit de le frotter contre son aisselle pour appliquer le déodorant.
- Son efficacité : validée de mon côté, il tient très bien sur toute une journée.
- Son prix : 6 euros sans la boîte. Ce qui en fait le déodorant le moins cher de tous ceux que j’ai pu tester. De quoi remettre en perspective toutes les idées reçues! Naturel et artisanal ne veut pas nécessairement dire prix exorbitant.
Les points faibles.
- Sa composition : le dosage du bicarbonate est sûrement un peu trop élevé pour ma peau. Il me donne des irritations si je l’utilise tout de suite après rasage. Pas d’informations ici non plus sur la provenance des produits : dommage!
- Sa texture : à l’image du déodorant Comme Avant Bio, je conseille d’attendre un petit quart d’heure après la douche avant de l’appliquer. Il a du mal à fondre tout de suite sur peau fraîche.
Pour conclure.
Voilà pour mon comparatif des déodorants que j’ai pu tester! Les 2 déodorants que j’utilise maintenant au quotidien en alternance sont le Endro et le Si les plantes! J’espère que cet article pourra t’aider à faire tes choix de consommation et pourquoi pas à découvrir une de ces marques ou un de ces déodorants. N’hésites pas à m’en faire part ici en commentaire ou par message privé sur mon instagram. Ce serait un plaisir d’échanger avec toi à ce sujet. Si tu veux d’autres pistes pour consommer plus responsable au quotidien, je t’invite à te rendre dans la catégorie de mon blog dédiée, juste ici.
Par souci de transparence je précise que les déodorants Clémence et Vivien, le premier déodorant Endro que j’ai utilisé (j’en suis à mon second) et le déodorant Les Petits Prödiges m’ont été offerts. Cela n’influence en rien mon discours pour ce comparatif. L’idée de cet article, l’initiative et l’exécution m’incombent à moi et moi seule, sans l’intervention d’un tiers ou d’une entreprise en particulier.
Peut-être qu’il existe de jolies entreprises à soutenir près de chez toi aussi qui proposent des produits naturels, efficaces et abordables. C’est important de le rappeler selon moi car certaines entreprises dans l’univers de l’écologie bénéficient maintenant d’une belle audience et d’une belle visibilité et peuvent “Monopoliser.”, malgré elles, l’attention des consommacteur.rice.s. Ce qui est très bien quand on a pas d’alternatives près de chez soi mais cela peut aussi invisibiliser les démarches plus locales. Le circuit-court est un levier d’action environnemental et social important qui aide à dynamiser son territoire. Alors fais tes recherches : ne sait-on jamais.